Jeudi 11 mai en soirée et vendredi 12 matin, une famille de pêcheurs, venue en bateau sur l’étang d’Ingril, a proféré des menaces, volé une planche d’un kitesurfeur, planté piquets et cordes à 1m50 de haut au-dessus de l’eau et jeté des pierres pour empêcher la poursuite de la pratique nautique et leur enseignement par les écoles (kite, planche, paddle) et le centre nautique municipal (optimiste).
Les pierres ont été ramassées samedi par des pratiquants pour éviter de se blesser. Les plaintes sont en cours de dépôt.
Suite aux différentes discussions menées auprès des instances (préfecture, affaires maritimes, gendarmerie, mairie, agglo, département, gestionnaires Natura 2000), pour les alerter de la situation, une réunion a été organisée le 30 mai par les affaires maritimes avec tous les acteurs concernés.
En parallèle, les 4 écoles locales de kite et de planche, ainsi que les associations Inkiwi et TKC, ont envoyé un courrier commun pour demander :
– en urgence, l’enlèvement des obstacles à la navigation, afin que le site soit remis en état et que la pratique puisse reprendre en toute sécurité,
– et dans un second temps, que des concertations et conciliations puissent être organisées afin de définir un cadre clair de pratique sur ce plan d’eau, permettant une cohabitation durable avec les pêcheurs.
Actuellement le site reste ouvert mais il n’y plus qu’une petite partie navigable devant le parking. En attendant la réunion, pour ceux qui voudraient rider à Ingril, il est préférable d’aller sur les autres sites de pratique (Pont-Levis, Port Camargue, la Nautique… et pour les wingfoilers également le Ponant) pour éviter de rentrer en conflit ou d’abimer les filets, qui nous compliqueraient les discussions avec les institutions.
Pour rappel, la pratique n’est ni autorisée ni interdite sur l’étang. Nous espérons que ces actes malveillants permettront de ré-ouvrir les discussions menées par le passé et, enfin, obtenir un zonage avec une répartition de l’étang entre les usagers.
Nous vous tiendrons informer de l’évolution de la situation.