Suite à notre pétition (qui a récolté un peu plus de 2300 signatures à ce jour), nos vidéos, posts et aux articles qu’on a déclenché dans les médias (Midi Libre, Le Parisien, Ici Hérault, Total Wing, Windsurf journal, Glassy), nous avons eu plusieurs réunions…

Le 27 juin : Rencontre entre une représentante de Greenpeace et le Maire de Frontignan lors de l’inauguration des Halles de Frontignan plage. S’en suivent des échanges entre Greenpeace et le TKC pour faire un état des lieux de la situation.

Le 8 juillet : Réunion avec les représentants du Maire (L. Linares – Conseiller municipal et Président de Sète Agglopôle ; JL Molto – Délégué aux espaces portuaires et balnéaires ; P. Martin – Directrice de Cabinet ; S. Durand – Directrice écocitoyenneté), le TKC (Delphine, Marc A) et 2 autres associations Frontignanaises – « Entre mer et étang » (P. Tijeras & G. Pattard) et les « Riverains de Frontignan plage » (C. Benque) ; et la représentante de Greenpeace.
Les points qui ont été soulevés par les associations :
– Besoin de clarifier les usages historiques et les perceptions d’exclusion exprimées par certains riverains
– Demande de sécurisation des zones de pratique (glisse, baignade) via de la signalétique adaptée (mer)
– Retrait des dispositifs abandonnés (piquets, filets), et des filets traversants entravant la navigation et contraires au code rural
Préoccupation environnementale :
– Circulation entravée des espèces entre la mer et l’étang
– Pollution persistante (station de lagunage, filets abandonnés, flotteurs en plastique, épaves) et impacts sur la biodiversité
– Présence de pinnatoxines (coquillages interdits à la consommation)
– Absence de suivi environnemental régulier.
Propositions et engagements de la mairie :
– Installation de panneaux en mer pour clarifier les zones autorisées et renforcer la sécurité (pas de délai annoncé malgré notre proposition de nous en charger pour avoir ces panneaux dans les jours suivants)
– Demande officielle adressée à l’État sur l’inaction constatée vis-à-vis des filets illégaux entravant la navigation
– Relance de la révision de l’arrêté préfectoral, en concertation avec les services compétents
– Préparation d’une prochaine réunion élargie, avec les parties prenantes, pour co-construire des solutions opérationnelles.

Le 15 juillet : Réunion de 2h entre le Maire et la représentante de Greenpeace.

Le 17 juillet : Réunion d’1h30 avec la nouvelle sous-préfète (arrivée fin mai) pour lui présenter la situation, son historique et notre demande de révision de l’arrêté, dans la continuité des échanges que nous avions eu avec son prédécesseur.

Le 25 juillet : A leur demande, réunion avec le Comité Régional des Pêches et un nouvel interlocuteur (Vice-Président et Président de la Commission Environnement – Usages Maritimes du CRPEMEM et Président de la coopérative des pécheurs SATHOAN). Une réunion qui s’est tenue dans un esprit d’apaisement (médias, réseaux sociaux), d’ouverture et de volonté de résoudre les conflits.
1ère quinzaine d’août : A la demande du nouvel interlocuteur côté pécheurs, nous avons cartographié tous les filets et piquets (vieux ou en activité) dans la zone partagée de navigation. Cartographie que nous leur avons transmis le 19 août.
5 septembre : Discussion ouverte avec le nouvel interlocuteur, après sa rencontre avec les pécheurs du site début août.
12 septembre : Réunion avec l’ensemble des interlocuteurs du CRPMEM et le Tiki Center. Réunion où l’on a pu dialoguer de façon posée et constructive. Les représentants de pécheurs nous demandent de continuer à leur laisser du temps pour essayer de renouer le dialogue avec les pécheurs de la zone et re-discuter avec la mairie. Si on ne solutionne pas la conflit à l’amiable, il y a un vrai risque de fermeture pour les pratiquants et les pécheurs.