Vendredi 24 janvier a eu lieu une réunion de bilan de l’arrêté préfectoral et municipal officialisant et réglementant la navigation sur l’étang d’Ingril, 16 mois après sa mise en application.
Cette réunion réunissait une 20ène de personnes : les co-organisateurs : affaires maritimes (3 représentants) et mairie (3 représentants) ; ainsi que des membres des forces de l’ordre (3 représentants de la gendarmerie maritime et police champêtre), la Préfecture de l’Hérault (1 personne), Sète Agglopôle (1 personne), le syndicat des pécheurs (CRPM : 3 représentants), la Prud’homie pêche Sète-étang (3 représentants), 1 des pécheurs de la zone et 3 représentants du TKC (Delphine, Marc et Jean-Christophe avec sa casquette écoles).
Chacun a exprimé son bilan. A noter côté forces de l’ordre que 121 contrôles ont été réalisés avec 4 contraventions dressées aux récidivistes d’infraction, et que les affaires maritimes se sont doté d’un bateau à font plat qui leur permet désormais de se rendre sur l’étang par leurs propres moyens.
Côté pécheurs, ils demandent à ce que seules les écoles soient autorisées dans la zone de navigation.
Côté mairie, ils envisagent la pratique autonome en mer.
De notre côté, nous avons présenté :
- toutes les actions que nous avons réalisées pour faire respecter l’arrêté (panneautique, sensibilisations, information sur les réseaux…),
- les 5 états de lieu avec photos de drone montrant les entraves à la navigation et un plan d’eau coupé en 2 (en infraction au code rural et de la pêche maritime) que nous avons fait remonter aux autorités régulièrement,
- l’absence de preuve de dégradation de filets qui auraient été réalisées par des pratiquants,
- notre position défavorable à une navigation en mer à Frontignan par vent du Nord du fait de la configuration de ses plages,
- un rappel des enjeux économique, touristique et social de nos activités, du nombre d’adhérents au club (410 fin 2024) et du nombre d’écoles sur site (6)
- un rappel sur le peu de sites de pratique sécurisés qu’il nous reste sur les étangs et la dangerosité des reports,
- et enfin notre demande de rendre exclusive à la navigation cette zone qui ne représente que 15% de l’étang (laissant les 85% restant à la pêche).
Les affaires maritimes ont rappelé qu’il n’était pas possible de privatiser le domaine public maritime à des fins commerciales, et conclu la réunion en expliquant que pour l’instant l’arrêté ne serait pas modifié et qu’il fallait réfléchir pour réduire davantage le nombre de pratiquants libres !
Le sous-préfet n’ayant finalement pas pu être présent (mobilisé à Mayotte), nous allons demander à le revoir pour discuter de ce bilan et de notre demande…