Récapitulatif des événements à Ingril

Depuis que nous avons repris la suite d’Inkiwi à Frontignan (suite aux problèmes avec les pêcheurs en Mai 2023), nous faisons régulièrement des points sur l’avancée de la situation via la messengerie interne du TKC. Voici un récapitulatif de la situation.

A venir : La suite du nettoyage des vieux piquets et filets par les affaires maritimes.

Le 13 février : Nous avons eu une réunion avec la Préfecture Maritime de la Méditerranée et les Affaires maritimes sur site. Cette réunion a été suivi par une autre réunion entre les représentants de l’Etat et les pêcheurs.

Le 30 janvier : Nous avons eu une réunion avec le sous-préfet de l’Hérault sur site. Pendant 1h nous avons échangé ouvertement et fait le point sur la situation.

Le 26 janvier : Un wingfoiler s’est fait agressé par le pêcheur sur l’étang.

Le 26 janvier : Pose des bouées par la mairie de Frontignan, en présence des affaires maritimes et un des pêcheurs, conformément aux point GPS de l’arrêté pour les 2 bouées du côté Ouest. Celle du côté Est n’ont pas pu être positionnées aux bons endroits du fait du pêcheur.

Le 23 janvier : Réunion avec l’ensemble des acteurs (institutions, représentants de la pêche, le TKC et Tiki Center) organisée par les affaires maritimes pour faire le point 4 mois après la mise en place de la zone officielle de navigation.

Le 17 janvier : La pose des bouées temporaires délimitant la zone de navigation (telle que définie dans l’arrêté) organisée par la mairie à notre demande, et en concertation avec les affaires maritimes, a été interrompu par la présence du pécheur et reportée à une date ultérieure en présence du syndicat des pécheurs.

Le 13 décembre : Un kitesurfeur s’est fait agressé par le pêcheur sur l’étang.

Le 11 décembre : Réunion sur site organisée par le département avec la mairie de Frontignan, les affaires maritimes, la FFVL, le TKC et Tiki Center pour faire le point d’avancement.

Le 10 décembre : Envoi d’un courrier aux autorités avec un nouvel état des lieux de la zone de navigation.

Le 29 novembre : Le nettoyage par une société extérieure organisé par les affaires maritimes, d’une partie des vieux piquets et filets que nous leur avons signalés, a été interrompu par la présence du pécheur et reporté ultérieurement (pas avant février pour des raisons de budget).

Le 6 octobre : Envoi d’un courrier aux autorités signalant les vieux piquets et filets représentant des obstacles et dangers dans la zone de navigation.

– Le 5 octobre : Point d’avancement avec la mairie de Frontignan à la demande du club.

– Le 2 octobre : Point d’avancement avec les affaires maritimes à la demande du club.

– Le 27 septembre : Envoi d’un courrier aux autorités faisant un état des lieux de la pratique durant le weekend venté, soulignant les difficultés qu’ont rencontrés les pratiquants avec la forte présence de filets et piquets dans la zone.

Le 18 septembre : Altercation entre le pécheur et un moniteur de kitesurfeur sur le plan d’eau.

– Le 14 septembre : 2e modification du projet d’arrêté suite à différents échanges avec les affaires maritimes, le Sous-préfet, la mairie, le TKC et les pécheurs.

– Le 7 septembre : Modification du projet d’arrêté par les affaires maritimes.

Le 3 septembre : 2 paddles ont été menacé par le pécheur sur l’étang.

– Le 1er septembre : Rencontre sur site avec le syndicat des pêcheurs et les affaires maritimes.

Le 30 août : Un kitesurfeur a été menacé par le pécheur sur le plan d’eau.

– Le 10 août -> repoussée au 29/08 (les représentants des pêcheurs n’étant pas disponibles) : Réunion de la Commission nautique organisée par les affaires maritimes à laquelle nous avons été convié, avec le Tiki center et l’école de voile municipale, ainsi que les représentants du syndicat des pêcheurs (CRPMEM Occitanie) et de la Prud’homie de pêche. Cette commission n’a pu émettre un avis favorable avant décision sur le projet d’arrêté préfectoral en septembre. Celui comprend une zone et des horaires de navigation.

Le 26 août : Un kayakiste a été menacé par le pécheur sur le plan d’eau.

Le 26 août : Les cordes et piquets dangereux à la navigation ont été enlevés sur l’étang d’Ingril. La préfecture et la municipalité de Frontignan ont levé les arrêtés d’interdiction temporaire.

La pratique est à nouveau ouverte à la navigation sans piquets et cordes mais attention ils avaient été doublés il y a quelques jours par des filets de pêcheurs, donc la zone de navigation reste restreinte par ces filets. Cette situation va rester jusqu’en septembre, où l’on espère qu’une vraie zone de navigation sera mise en place suite à la commission nautique. Nous encourageons chacun à rester patient et ne pas dégrader le matériel de pêche pour ne pas remettre en cause tout le travail de négociation en cours.

Le 22 août : Les affaires maritimes et la police municipale sont venues prendre des photos. Le projet d’arrêté préfectoral a été envoyé par les affaires maritimes aux 5 membres de la Commission nautique, dont nous faisons partie. Elle concerne une zone et des horaires de navigation.

Les écoles ne pouvant plus travailler sur l’étang, le Tiki center & Opale fitness ont contacté la municipalité pour leur faire part de l’impact économique que cela représente. En parallèle, nous continuons à être en contact avec les affaires maritimes. Du côté du pêcheur, il réinstalle et rajoute des filets. La situation est très tendue.

Le 18 août : Le préfet maritime et le maire de Frontignan ont émis un arrêté interdisant temporairement la navigation sur l’étang d’Ingril. L’objectif est d’assurer la sécurité des personnes et éviter que des navigants se fassent mal sur les piquets et cordes qui rendent actuellement la navigation dangereuse. Il est question de quelques jours, le temps que les affaires maritimes puissent enlever ces cordes et piquets.

– Dans la nuit du 16 août : Une partie des piquets, cordes et filets qui limitaient la zone, ont été enlevés, laissant tout en plan sur le lieu qui nous restait de navigation (dans l’eau et sur la plage). Le matin, lorsque les écoles ont découvert la situation, nous avons alerté les autorités. Dans l’après-midi, les affaires maritimes et gendarmerie maritime sont venus sur place constater, au moment même où des pêcheurs étaient en train de menacer les 2 moniteurs sur place. Le spot est actuellement impraticable.

Le 10 août : Nous avons eu une réunion avec le sous-préfet de l’Hérault et les affaires maritimes au cabanon du TKC. Pendant 1h30 nous avons échangé ouvertement et fait le point sur la situation :

  • Les piquets et cordes vont être retirés avant la fin du mois par les affaires maritimes au frais du pêcheur.
  • Une fois que la commission nautique donnera son avis, le préfet maritime émettra en septembre un arrêté conjoint avec le maire. Et dans la foulée mise en place de la zone avec présence de la gendarmerie maritime si besoin pour faire respecter de part et d’autre.

Le 5 août : La déposition de 2 témoins à la gendarmerie maritime de Sète ayant été réalisée le 4 au matin, attestant de l’agression avec menaces de mort et de l’identité du pêcheur (accompagné d’un enfant sur son bateau de pêche professionnel), nous avons informé le délégué des affaires maritimes que 3 autres témoins étaient prêts également à déposer si nécessaire.

Pendant ce temps le pêcheur et des membres de sa famille ont rajouté des filets à proximité des piquets et cordes qu’ils avaient posés pour parquer les pratiquants.

Le 2 août : A partir de la plainte déposée par le kitesurf agressé, nous avons envoyé un 5e courrier adressé au sous-préfet, délégué des affaires maritimes et maire de Frontignan. Les affaires maritimes nous ont répondu voir avec le parquet pour obtenir une commission rogatoire leur permettant d’enlever les cordes et piquets.

Le 1 août : Un kitesurfeur s’est fait agressé par le pêcheur sur l’étang.

– Dans les jours qui ont suivi les affaires maritimes ont essayé de contacter le pêcheur pour lui demander d’enlever ses cordes & piquets.

Le 24 juillet : Nous avons appelé la brigade nautique de Marseillan et la gendarmerie maritime de Sète. La gendarmerie nous a dit avoir fait remonter la plainte et être encore en cours d’investigation. Ils nous ont expliqué qu’ils ne pourraient enlever les piquets que par ordre d’une décision de justice.

Le 21 juillet : Nous avons rappelé les affaires maritimes pour faire le point sur la situation. Ils nous ont informés de la constitution d’une commission nautique pour discuter et donner un avis.

Le 18 juillet : Une personne du Service Régional du Renseignement Territorial nous a contacté ainsi que les différents acteurs (mairie, affaires maritimes, écoles…) pour constituer un dossier sur la situation et l’envoyer au sous-préfet.

Le 17 juillet : Nous avons eu une réunion avec la mairie de Frontignan, avec un représentant de la FFVL.

Le 12 juillet : Les cordes & piquets n’ayant toujours pas été retirés, nous sommes allés porter plainte auprès de la gendarmerie maritime de Sète, accompagnés de l’école Tiki Center. Motif de la plainte : présence de cordes et piquets qui présentent un danger et entravent à la navigation, et sont contraire à la règlementation telle que décrite dans l’article D922-18 code rurale et de la pêche maritime *. Cette plainte a déclenché l’ouverture d’une enquête à transmettre au procureur de la république.

En parallèle les affaires maritimes nous ont informé qu’ils venaient de recevoir la 2e proposition des pêcheurs.

– Dans les jours qui suivirent les affaires maritimes ont demandé à la brigade nautique de Marseillan de contacter le pêcheur pour qu’il enlève ses cordes & piquets.

Le 5 juillet : Nous avons appelé le délégué des affaires maritimes pour discuter de la situation et de l’accident au Pont-Levis du 30 juin.

Le 4 juillet : Nous avons envoyé un 4e courrier aux affaires maritimes questionnant sur la sécurité dans l’immédiat en attendant un arrêté, et donnant notre avis défavorable sur la faisabilité d’un report des pratiquants en mer.

Le 30 juin : Les affaires maritimes nous ont informé en réponse à notre courrier, de l’écart trop important entre la proposition des pêcheurs et la nôtre pour pouvoir aboutir à un arrêté conjoint du préfet maritime et du maire, et qu’ils demandaient aux pêcheurs une nouvelle proposition. De plus, ils nous ont fait part de la possibilité envisagée par la mairie de favoriser la pratique en mer à Saint Eugène.

Le 20 juin : Nous avons envoyé un 3e courrier aux affaires maritimes pour alerter à nouveau sur la situation dangereuse de l’étang, joignant des photos et demandant de faire rétablir l’ordre.

Le 16 juin : Nous avons eu une réunion avec les affaires maritimes pour présenter le TKC.

Le 9 juin : Nous avons envoyé notre proposition de zonage commune avec les écoles via un 2e courrier adressé aux affaires maritimes.

Le 30 mai : Les affaires maritimes ont convié les pêcheurs, la Prud’homie de pêche, le syndicat des pêcheurs, le TKC/Inkiwi, les écoles et la mairie à une réunion. Nous sommes arrivé à la conclusion qu’il y avait besoin d’une zone de navigation qui soit définie et balisée, sur laquelle il faudra communiquer (via des panneaux), veiller à ce que les pratiquants la respectent et sensibiliser au travail des pêcheurs. Il a donc été demandé que chacune des parties envoie une proposition de zone de navigation (délai d’envoi aux affaires maritimes le 15 juin).

Le 16 mai : Nous avons envoyé un 1er courrier alertant de la situation aux affaires maritimes, la mairie de Frontignan, la préfecture de l’Hérault. Courrier co-signé avec les écoles de kite et de planche à voile. Ce courrier demandait :

. Dans l’urgence, l’enlèvement des obstacles à la navigation mis en place afin que le site soit remis en état et que la pratique puisse reprendre en toute sécurité.

. Dans un second temps, que des concertations et conciliations puissent être organisées afin de définir un cadre clair de pratique sur ce plan d’eau, permettant une cohabitation saine et durable avec les pêcheurs.

Les 11 & 12 mai : Un pêcheur et des membres de sa famille ont jeté des pierres et posé des piquets et cordes au-dessus de l’eau de l’étang d’Ingril dans le but de créer des barrages physiques réduisant énormément la zone de pratique.

* Code rural et de la pêche maritime – Article D922-18 : « Il est interdit de former, dans les étangs et les anses des eaux intérieures et des eaux territoriales, des barrages soit en filets, soit en matériaux divers qui occupent plus des deux tiers de la largeur mouillée du plan d’eau.
Si des filets ou dispositifs sont employés simultanément, sur la même rive ou sur deux rives opposées, même par des pêcheurs différents, ils doivent être séparés par une distance égale à trois fois au moins la longueur du plus long d’entre eux. »

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